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C'est la partie la plus septentrionale qui subsiste de l'énorme complexe religieux fondé par le sultan Qaitbey, qui a transformé la zone en "banlieue royale" avec la mosquée/madrasa en son centre.
Le "rab’" est l'un des rares exemples encore vivants au Caire d'un type de bâtiment résidentiel communal autrefois populaire, comprenant des unités résidentielles qui étaient louées comme dans un immeuble locatif moderne. Chaque appartement avait son propre escalier et sa propre salle de bain (les couvents soufis étaient souvent construits selon les mêmes dispositions). Le "rab’" du sultan Qaitbay ne comptait pas moins de 33 unités de ce type, très ingénieusement conçues et placées de part et d'autre de la porte d'entrée. Sa façade, longue de 85 mètres, est entièrement en pierre, tandis que les autres parties de la structure sont en brique et en pierre. Bien que la façade soit sobre, le porche d'entrée est richement décoré. La porte menait à un passage à l'arrière, d'où l'on accédait aux différentes unités. Une autre porte à l'extrémité nord de la façade (aujourd'hui presque entièrement enterrée du fait de l’élévation du niveau du sol) menait à une rue publique où un sabil offrait gratuitement de l'eau potable aux passants. La façade et certaines autres parties de la structure ont été conservées, mais le bâtiment est inaccessible, inutilisé et en ruine. Le "rab’" servait à loger les voyageurs, dont les paiements finançaient l'entretien de la mosquée au centre du complexe et ses œuvres de bienfaisance associées. Presque tous les édifices religieux du Caire étaient soutenus par de telles dotations détenues par un fonds de bienfaisance, appelé waqf.

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